La lumière va aussi dans l’eau !
Mais, en entrant dans l’eau, la lumière est décomposée en arc-en-ciel. Et ce phénomène étant physique, il est là depuis qu’il y a de l’eau sur la planète. Autant dire que la vie s’est adaptée et développée depuis le début en fonction de la lumière qui entre dans l’eau.
Due à sa décomposition, les « couleurs » n’arrivent pas aux mêmes profondeurs, et les espèces aquatiques se sont adaptées aux longueurs d’ondes de chaque profondeur.
Plus on descend, plus la lumière est affaibile et les longueurs d’ondes les plus résistantes restent dans le domaine du bleu et des UV.
Ce qui explique pourquoi il ne faut pas éclairer les cours d’eau, lacs, milieux aquatiques.
Chez les poissons à nageoires rayonnées, l’alimentation, la nage en banc et la migration dépendent d’intensités lumineuses spécifiques. Modifier ces intensités peut donc modifier le comportement des individus.
Comme de nombreux invertébrés aquatiques, le zooplancton se déplace verticalement dans la colonne d’eau au cours de la journée. Le zoo plancton évite les prédateurs de surface le jour et vient se nourrir de phytoplancton de surface la nuit. Or, en présence de pollution lumineuse, l’illumination du milieu reste importante de nuit comme de jour. Dans ces conditions, le nombre d’individus de zooplancton à migrer et l’amplitude de la migration verticale diminuent, ce qui entraîne une prolifération de micro-algues à la surface de l’eau.
Il y a risque i d’eutrophysation des milieux aquatiques !
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